En tant que Président de l’AGLCA, vous adresser mes vœux n’est pas une chose très aisée compte-tenu de l’année qui vient de s’écouler, que ce soit au niveau international mais également national, et ce, d’autant plus que cette année qui débute ne s’annonce pas forcément sous les meilleurs auspices.

2024 a été marquée au niveau mondiale par des conflits armés toujours plus violents en direction des populations civiles. Des femmes, hommes et enfants toujours plus nombreux ont dû prendre le chemin de l’exil (quand cela restait possible) pour fuir ces guerres mais également les catastrophes climatiques, la faim et la misère.

En France, certains d’entre nous ont également connu des drames, les conséquences de catastrophes climatiques (je pense particulièrement à nos concitoyens de Mayotte qui ont subi et subissent encore aujourd’hui les conséquences du cyclone Chido survenu le 14 décembre dernier), et de façon générale toutes celles et ceux qui, du fait de la crise financière, ont vu leurs conditions de vie grandement impactées durant l’année écoulée.

Cette année a également été très difficile pour beaucoup de nos associations qui ont vu leurs financements remis en cause voire diminués par les collectivités locales, alors que leurs besoins étaient en augmentation (je pense ici notamment aux associations qui interviennent dans le champ de l’aide sociale, de la santé, de la solidarité, de l’aide humaine). Plusieurs enquêtes sur la situation économique en France l’ont démontré : Alors qu’une infime minorité de français et de françaises s’enrichissent, la pauvreté et la précarité gagnent du terrain auprès d’un nombre toujours plus important de personnes en France.

À l’AGLCA, à notre petit niveau, nous ne sommes pas non plus très rassurés, en particulier au vu de nos difficultés financières et l’annonce du gel ou de la suppression de certains de nos financements, et ce, alors que les demandes d’accompagnements et de soutien de votre part sont de plus en plus important.

Et pourtant à l’AGLCA, nous avons décidé d’opter pour l’année 2025, de vous proposer et de nous mobiliser sur des projets optimistes :

  • Tout d’abord avec la fin des travaux, la végétalisation et la piétonisation de l’Allée de Challes, nous souhaitons qu’en lien avec la Ville, cet espace devienne un lieu de vie et d’épanouissement pour les habitant.e.s de Bourg-en-Bresse mais également au-delà.
  • D’autre part, avec nos collègues d’ALTEC et la MJC, dans le cadre de la MCC, en vous invitant à imaginer Bourg-en-Bresse en 2050 : que voulons-nous, qu’espérons-nous pour Bourg en matière d’écologie et de développement durable, de transformation sociale, de vivre ensemble et de solidarité ?
  • Enfin cette année encore, nous refaisons le pari et renforçons notre focus autour de l’Économie Sociale et Solidaire, persuadés que c’est un atout majeur pour le développement d’une société plus juste et plus humaine, avec des actions en direction du monde rural, mais aussi de publics que nous voulons voir encore plus nombreux fréquenter la MCC et/ou différents évènements que nous pourrons organiser (jeunes, personnes en situation de handicap).

Enfin je ne peux m’empêcher de terminer cet édito par une citation de Paul Watson : « Nous sommes des passagers, nous ne sommes pas l’équipage ». Soyons toutes et tous solidaires les un.e.s des autres : en unissant nos forces et nos engagements, nous pourrons protéger les plus fragiles, et construire un monde où chacun.e, pourra grandir et s’épanouir durablement.
 
Jean-Paul GODEAU
Président de l’AGLCA